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Sur les route du Tour en 1997

Les photographes Willy Vainqueur et Jacques Guillaume sont partis sur les Routes du Tour de France 97, avec la volonté de suivre les coureurs cyclistes et l’équipe du CMA Aubervilliers 93 .

Non seulement attachés à cette de la Seine-Saint-Denis, les photographes donnent également à voir le cyclisme comme sans doute l’un des derniers sports populaires.
Participer au Tour de France donne l’occasion d’en approcher les héros.

Principal acteur, le coureur cycliste n’est pas seul à attirer les regards, le Tour de France n’existerait pas sans son public passionné et chaleureux.

Aujourd’hui, Willy Vainqueur et Jacques Guillaume ont le sentiment d’avoir assisté à un des grands chapitres de l’histoire mythique du Tour de France.
Selon eux, l’aspect électrisant et excitant du Tour de France ne pourrait être mieux exprimé que par des images rendues éclatantes grâce à la chromie numérique, dont certaines ont été réalisées en format panoramique

Willy Vainqueur travaille comme photographe pour la ville d’Aubervilliers, il est de ce fait le témoin privilégié de tout ce qui au quotidien fait la vie de la cité, flâneur aux aguets, il pratique la photographie de reportage, tant pour satisfaire son propre plaisir et une insatiable curiosité, que pour les besoins du journal qui l’emploie.

Jacques Guillaume à commencé la photographie comme animateur socio culturel à la Maison Populaire de Montreuil. Depuis il réalise des reportages à caractère social pour divers services de communication, attachés aux villes et pour le Conseil Général de Seine Denis.
Il a contribué avec les éditions Carré à un livre pour la région Ile de France « Ile de France 1976/1996 ».
Certaines des ces images sont distribuées par l’agence Editing.
Il collabore pour l’agence Anatom de Montpellier.

RENCONTRES CHORÉGRAPHIQUES INTERNATIONALES DE SEINE-SAINT-DENIS

White Light – Bagnolet

VOIR DOUBLE

J’ai rapidement été fasciné par la gémellité. Deux êtres quasi identiques, deux mêmes visages qui vous font face ont de quoi troubler, surtout un photographe !

Ils connaissent une empathie à nulle autre pareille. Combien d’anecdotes ai-je entendues ! A plusieurs kilomètres de distance choisir les mêmes vêtements, ressentir les mêmes symptômes d’une maladie non contagieuse…

Bien souvent, les jumeaux vivent ensemble, ou très proches.
Ils éprouvent de réelles difficultés à se séparer.

Les jumeaux ne sont pas des clones. Même s’ils les cachent souvent par jeu, il existe entre eux d’infimes différences, de subtiles nuances que l’objectif parvient parfois à révéler au spectateur.

Ce qui m’intéresse dans la réalisation d’un portrait c’est de m’approcher au plus près de la vérité de la personne que je photographie.

Capter cette sincérité est un défi aussi bien technique qu’artistique.

Cette prise de vue se réalise souvent dans un laps de temps très court, ce qui m’impose de devoir la mettre à l’aise rapidement, tout en installant mon éclairage.
Alors nous échangeons, j’apprends à la connaître, ce qu’elle aime, ses passions, son métier, ce qu’elle prépare. Cette complicité est essentielle.

Un portrait réussi, c’est une photo que nous avons tout les deux réussi. C’est qu’il y a eu un moment fort entre nous que j’ai su transcrire.